Les métavers au service de la formation et de l’éducation

Le secteur de l’éducation a déjà pris le virage du digital. E-learning, serious game, blended learning, MOOC : la formation évolue en permanence pour s’adapter aux nouveaux usages, et surtout, aux nouvelles générations.

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Malgré tout, l’enseignement à distance est souvent soporifique et ne parvient pas toujours à susciter l’engouement ou l’intérêt des apprenants. Révolutionner l’éducation est une priorité pour donner envie d’apprendre et pour former à des métiers d’avenir.

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Véritable innovation pédagogique, le métavers offre une toute nouvelle expérience aux apprenants et fait tomber les barrières géographiques et créatives.

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L’avenir de l’éducation est-il avec un casque de réalité virtuelle ? Certainement !

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Éducation à distance : l’état des lieux

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Avec le Covid-19, les établissements d’enseignement et de formation ont dû s’adapter rapidement pour proposer des cours à distance. 1,5 milliard d’élèves et 63 millions d’enseignants à travers le monde ont ainsi changé leurs habitudes du jour au lendemain.

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Mais force est de constater que les outils manquent pour proposer des expériences réellement enrichissantes.

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Globalement, pendant toute la pandémie, et aujourd’hui encore, les apprenants ont principalement assisté à des cours magistraux en visio, avec peu d’interactions, reprenant ainsi le même schéma classique qu’en présentiel.

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Pourtant, ce fonctionnement ne permettrait que 5 % de rétention de l’information contre 75 % en adoptant un enseignement participatif.

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Les premières expérimentations d’enseignement virtuel

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L’enseignement virtuel n’en est qu’à ses balbutiements mais certaines initiatives ont déjà vu le jour. L’université de Stanford est l’une des premières à avoir proposé un semestre complet de cours de communication dans le métavers.

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À Londres, l’organisme EdTech Twin Science and Robotics a aussi imaginé tout un programme virtuel pour enseigner les Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques à distance.

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En France, certaines grandes écoles ont sauté le pas. Le CNAM (Conservatoire national des Arts et Métiers) a profité du métavers pour faire vivre aux étudiants des expériences dangereuses, qu’ils n’auraient pas pu réaliser dans la vie réelle.

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Ils ont ainsi pu se rendre au cœur d’un réacteur nucléaire pour prendre des mesures ou encore faire des expérimentations risquées dans le jumeau numérique du laboratoire de chimie.

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Les métavers au service de l’éducation

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L’enseignement à distance actuel n’est pas à la hauteur et il y a encore du chemin à faire. Le metaverse offre d’innombrables possibilités pour l’éducation : grâce aux nouvelles technologies, les élèves pourront apprendre dans des environnements ludiques et immersifs.

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L’enseignement deviendrait également plus accessible, permettant aux 225 millions d’étudiants à l’université à travers le monde de rejoindre n’importe quelle école, sans tenir compte de la localisation.

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La flexibilité et la personnalisation

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Aujourd’hui, les écoles proposent différents parcours avec certaines matières en option mais globalement, les cursus sont plutôt standardisés. Il est en effet difficile de proposer du sur-mesure à chaque étudiant.

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Le métavers offrira cette possibilité. Chaque élève pourra personnaliser sa formation et suivre plus facilement les cours qu’il souhaite. Le souci du planning et des horaires ne sera plus que de l’histoire ancienne puisqu’il sera possible d’accéder n'importe quand aux expériences virtuelles.

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Il n’y aura plus systématiquement de classe à distance à une heure précise, mais plutôt différents modules interactifs que les élèves pourront découvrir n’importe quand et explorer de multiples fois.

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En levant les barrières temporelles, les écoles pourraient former plus d’élèves et probablement réduire la durée des formations.

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L’accessibilité

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Les flux d’étudiants sont particulièrement nombreux dans le monde. Chaque année, ce sont 5 millions d’entre eux qui étudient dans une université dans un autre pays. Évidemment, partir à l’étranger représente un budget important, entre les frais d’inscription, de transport et de logement.

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De nombreuses familles ne sont pas en mesure de financer un tel projet pour leurs enfants et les bourses se font plutôt rares. Le développement des universités virtuelles pourrait apporter une plus grande égalité des chances entre les étudiants.

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En parallèle, les établissements privés pourraient aussi booster leur notoriété et vendre davantage de formations dans le monde entier, sans investissement immobilier. En construisant un campus dans le métavers, ils pourraient toucher des étudiants aux 4 coins du globe, avec un budget réduit.  

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Un apprentissage plus immersif

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Le traditionnel cours où les élèves écoutent le professeur et prennent des notes n’a plus sa place. Déjà, parce que ce système permet aux étudiants de n’avoir qu’une seule vision d’un sujet alors qu’il est intéressant de cumuler les points de vue pour un aperçu global.

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Mais aussi parce que ce format ne favorise pas l’apprentissage et que les élèves ont tendance à décrocher rapidement et à moins bien retenir les informations.

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Les univers virtuels pourraient totalement révolutionner la façon d’apprendre. Par exemple, plutôt que d’écouter un professeur raconter la seconde guerre mondiale, il sera possible de la revivre au sein du métavers et même, pourquoi pas, d’interagir avec les grands personnages de l’histoire.

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Plutôt que de découvrir le monde sur des cartes et des atlas, les élèves pourront voyager et visiter n’importe quel pays sans bouger de leur chaise. Les idées ne manquent pas pour remplacer les cours classiques par des expériences innovantes où l’apprenant devient acteur.

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Les points clés à retenir

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Le monde de l’éducation pourra se réinventer totalement avec les métavers mais il ne faut surtout pas se contenter de transposer les cours réels dans un univers virtuel.

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Aucun intérêt de suivre un cours à distance qui ressemblerait à un cours normal en classe… Autant profiter de l’innovation technologique pour imaginer de toutes nouvelles expériences immersives.

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